Sarkozy finit vainqueur du Paris-Dakar
mardi 26 septembre 2006, par Jacques
Le président de l’UMP était au Sénégal samedi, la prétendante socialiste y arrive aujourd’hui. Un des épisodes de la rivalité entre les deux favoris des sondages.
« NE DONNEZ PAS d’importance à ce qui n’en a pas ! » À Dakar, Nicolas Sarkozy feint d’ignorer l’arrivée, deux jours après lui, de Ségolène Royal. Pourtant, le ministre de l’Intérieur a bien bouleversé son calendrier pour ne pas se faire griller la politesse par sa rivale socialiste. La visite prévue au mois d’octobre a été précipitamment avancée au 23 septembre. C’est à son retour de New York que le ministre de l’Intérieur a pris conscience du danger politique que constituait le périple de Ségolène Royal au Sénégal.
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Mercredi, deux émissaires de Nicolas Sarkozy ont donc sauté dans un avion pour boucler en urgence la négociation d’un accord en chantier depuis le 21 mai. Vendredi, peu avant l’heure de la prière pour les musulmans, les deux parties ont finalement réussi à arrêter un texte commun. In extremis.
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Le 14 septembre, lorsque la Place Beauvau cherche des informations sur la visite de Ségolène Royal, l’ambassade est bien en peine de lui en donner. La présidentiable socialiste s’est bien gardée de demander l’appui des services de l’État français auxquels elle peut prétendre en tant qu’élue de la République. C’est avec l’ambassade sénégalaise à Paris qu’elle a discrètement préparé son programme.
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Le soir dans les jardins de la résidence de l’ambassadeur, le candidat de la droite se félicitait de la douceur du climat. « Il fait beau aujourd’hui à Dakar. Et cela ne me gêne pas qu’on dise que j’ai de la chance car la baraka fait partie de la bonne gestion. »
Source : Le Figaro, Sarkozy conteste à Royal l’électorat populaire, 25/09/06
P.-S.
Qu’on prenne deux minutes pour y réfléchir...
Qu’un candidat à l’élection présidentielle veuille avoir la primeur d’une rencontre avec un dirigeant étranger, c’est puéril, mais l’impact en terme d’image est peut-être réel.
Mais qu’un Ministre de l’Etat français fasse bâcler des négociations pour assouvir son ego et ses ambitions personnelles, cela est tout simplement inadmissible.
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